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Lexique

Ce lexique est composé de mots parfois utilisés seulement en Australie et pouvant avoir une signification différente en Anglais de Grande-Bretagne. Ce sont des mots que je ne connaissait pas et que j’ai appris.

NSW = New South Wales = Nouvelle Galle du Sud
to mow = Tondre
Aussi = Australien
G'Day = Bonjour
Mates = Amis, potes
Tan = Bronzage
Chook = Poulet
Smoko = Pause
 thé
Winery = Domaine viticole
Yonks = il y'a des siècles   
Bagga = Mot de cambrone
Barbie = BBQ = Barbecue
Footy = Rugby a 13
Esky = Glacière pour la bière
Tinny = Canette de bière
Yummy = Délicieux

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Merci Thomas
12 août 2007 7 12 /08 /août /2007 11:05


Saison 1:Lourgou Burkina Faso.

Du 14 février 2007 au 1er mars 2007

 

Le voyage.

             Après une longue attente à Bordeaux nous décollons enfin vers le Burkina Faso Ce voyage organisé par l'association Tivoli Sans Frontière a pour but la construction d'un dispensaire et d'une maison d'infirmier à Lourgou, un petit village de brousse.Le groupe se compose de 40 personnes.

             Nous arrivons à Ouagadougou à 21h30, la chaleur est étouffante, nous avons quitté le froid de la France pour arrivé ici avec une température de 31°C. Un minibus nous conduit au centre culturel où nous allons passer la nuit. Mais le bus à des problèmes et une fois complètement chargés il refuse de démarrer, il faut donc le pousser. Comme nous dit un accompagnateur: « Bienvenue en Afrique, où l'imprévu est partout. ». Nous partons le lendemain (15 février) pour Lourgou. Encore un imprévu le bus ne contient pas suffisamment de places assises, on installe alors un banc dans l'allée. Puis le chauffeur s'arrête et refuse de nous emmener plus loin tant que nous refusons de le payer plus. Après négociations nous repartons. Nous découvrons alors l'Afrique sur une route complètement désolée où à chaque tournant on découvre quelque chose de nouveaux. Le paysage par endroit désertique est composé d’une terre très rouge, dans les quelques villages que nous traversons, les maisons sont en terre. A Kongoussi où l'on s'arrete pour déjeuner nous nous baladons dans la ville et nos sens sont éveillés par des couleurs, des sons et des odeurs totalement inconnus pour nous tous. Après deux heure de bus nous voilà enfin à Lourgou, village qui bénéficiera de nos contructions. Les Tam-tams résonnent pour appeler les villageois. Nous traversons le village et apercevons au loin l'école et les logements des instituteurs, construites par une précédente mission de TSF. Les femmes chantent pendant que sur notre lieu de campement nous nous installons. Puis vient la cérémonie d'accueil, le chef nous remercie vivement de notre venu. La tradition veut que nous buvions de l'eau offerte, le médecin nous l'interdit et finalement une femme du village la boie pour nous en symbole. 
Le chantier.

             Le départ vers le chantier se fait à 7h30, on découvre le dispensaire entièrement construit, il ne nous reste plus qu'à coulé la dalle et peindre l'intérieur. La maison de l'infirmier est elle complètement à construire. Le groupe hésite d'abord un peu, mais très vite tous se sente à l'aise et les maçons africains nous explique comment faire pour poser les parpaings. Le Travail avance vite, parfois le chantier est totalement arrêté car nous manquons de matériaux. L'absences de parpaing nous permet de couler la dalle dans le dispensaire Nous mélangeons le béton  à la pelle, mais très vite nous nous marchons dessus, les filles vont donc à l'intérieur pour gratter les murs afin de passer la première couche de chaux. Abdou un des maçon prépare la chaux et nous explique qu'il faut la laisser reposer 10h...au bout d'une heure il plonge sa main et commence à mélanger et l'atelier peinture se lance. La maison commence à émerger et la peinture du dispensaire avance vite (Bleu ciel pour les murs et vert pour les plaintes). Un crépi rouge est appliqué à l'exterieur et les volets sont peints en bleue. Toutes les couleurs extérieures sont imposées par le gouvernement. Nous décorons le dispensaire avec des fresques, les villageois sont très étonnés, pour eux c'est un honneur que nous leur faisons.

              Nous partirons de Lourgou en laissant le dispensaire terminé. Pour la maison il ne reste plus que le sol. Nous apprendrons plus tard que grâce au fond que nous avons récolté pendant la préparation de notre voyage le dispensaire pourra avoir l'électricité. 

La vie au village.

             Chaque jour un groupe de 5 personnes étaient d'intendance, pendant que les autres étaient sur le chantier ils s'occuper de ranger, nettoyer et faire les repas. Trois douches étaient disponibles et chaque personne avait le droit à un demi seau d'eau pour se laver. Nous n'utilisions qu'un quart. De 12h à 16h il était impossible de travailler à cause de la chaleur, nous en profitions pour rester en contact avec la population : apprentissage divers (scoubidous tricot...), lectures et jeux. Mais il n'était pas rares de voir les jeunes profiter de l'ombre de l'arbre à palabres pour faire la sieste, très vite rejoins par les femmes du village. Ce temps nous permet aussi de visiter un peu plus le village. L'école est composé de 4 classes et d’une « cantine » qui se résume juste à une cabane où est fait la cuisine, les enfants amenant leurs gamelles.

             Nous visitons aussi les alentours et notamment une mine d'or. Des hommes descendent dans des galeries à 20 mètre de profondeur pour remonter des cailloux que les femmes broient avec des pilons en métaux très lourd. Puis la poussière est passée à l'eau puis au mercure. Les hommes n’hésitent pas à mettre dans la bouche de l'or aggloméré avec du mercure pour en faire une boule qu'ils brûlent ensuite en respirant les vapeurs.

             Nous jouons également au foot contre les enfants et contre l'équipe du village. La difficulté étant de respirer car chaque pas soulève un nuage de poussière.

Le départ.

          Nous quittons Lourgou le 26 février avec une grande tristesse. La veille nous avons assisté à une cérémonie d'adieu organisé par le villages qui a duré deux heures (elle a débuté avec deux heure de retard aussi). Nous retournons à Ouaga avec la nostalgie de ce village où nous avons vécu presque 2 semaines. Dans le bus nous sommes tous silencieux en repensant aux gens du villages. Le retour en France est rude, il ne fait pas très chaud et nous devons retourner en cours...Mais nous nous retrouvons tous pour voir nos photos et partager nos souvenirs.

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commentaires

C
je crois qu'il va falloir que je signe comme ça tous les messages que je te laisserais sur ce blog petit frère, pour t'éviter de faire d'autre gaffe comme la dernière fois. Tu te souviens? je t'embrasse et à pluche.
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C
ben j'ai comme qui dirait rien à faire sur ce blog vu que je ne fesais pas parti du voyage mais je m'incruste tout de même mon PO pour te faire un enorme bisou et t'obliger à te rapeller de caro la boulet de tes années de s à tivoli !<br /> J'espére que tu ne vas pas profiter de ces trois mois pour m'oublier dans les bras de Brenda. Dans tous les cas je veux absolument un coup de fil a ton retour !!! bisous
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